Je vise à conjuguer mes savoir-faire d’ébéniste et de céramiste en associant le travail du bois ou de la marqueterie à celui de la céramique. Je trouve intéressante l’idée de chercher la cohérence de l’objet par une dualité de matières.
Je cherche des formes aux lignes épurées en introduisant, pour certains modèles, une arrête dans la courbe, afin que la lumière s’y accroche et définisse une zone d’ombre et une autre de lumière.
J’ai longtemps voyagé en Asie et les coutumes partagées m’habitent toujours : les bols à baguettes, mais aussi mes marqueteries à la coquille d’œufs que je recouvre d’un rouge vermillon comme ce rouge présent sur les murs enfumés des monastères d’altitude de l’Himalaya.