Rapports & études

Ateliers d’Art de France travaille depuis plusieurs mois à l’élaboration d’un document d’accompagnement à la prévention des risques dans les métiers d’art, en lien avec sa communauté de professionnels adhérents et en partenariat avec l’Association régionale pour l’amélioration des conditions de travail (Aract) Île-de-France.

Les travaux menés se concrétisent aujourd’hui par la parution d’un guide, édité et diffusé par les Éditions Ateliers d’Art de France. Ce document, d’une quarantaine de pages, poursuit l’objectif non seulement d’un partage de connaissances et de bonnes pratiques au sein de notre communauté de professionnels, mais aussi d’un accompagnement à la prise de conscience de la nécessité de protéger sa santé au travail.

Ateliers d’Art de France participe à la consultation publique ouverte par la Commission européenne sur les règles applicables aux matériaux en contact avec des denrées alimentaires.

Dans la continuité de la contribution à l’analyse d’impact initiale en janvier 2021, Ateliers d’Art de France met en lumière les difficultés voire les impossibilités de mise en œuvre par les ateliers d’art d’une nouvelle réglementation qui ferait peser la preuve de la conformité sur le produit fini mis à la vente plutôt que sur les substances qui le composent.

Par un état des lieux des incidences des réformes sur l’offre de formation – s’appuyant sur l’analyse et les situations vécues par les professionnels, le corps enseignant, les centres de formation et les apprenants –, cette étude vise à révéler les menaces que font peser les réformes actuelles sur l’avenir des métiers d’art.

Une pétition en ligne est venue appuyer ce rapport, elle a réuni plus de 18 000 signatures : retrouver la pétition

Le printemps 2021 marque l’entrée sur le marché du travail des tout premiers diplômés du DNMADe. À cette occasion, Ateliers d’Art de France fait le point sur les dérives de ce nouveau diplôme et du système de formation aux métiers d’art en publiant 6 recommandations à travers une lettre ouverte.

Passant de de 16 heures de pratique par semaine à 6 ou 8 heures, les temps de formation en atelier ont réduit au minimum ce qui pourtant représente le socle d’une bonne formation aux métiers d’art : la connaissance et le travail de la matière, qui s’acquièrent sur un temps long.

Suite aux résultats d’une première enquête lancée au début du confinement, Ateliers d’Art de France a souhaité dresser un nouvel état de lieux de la situation actuelle vécue par les entreprises métiers d’art très impactées par la situation sanitaire liée au Covid 19. Au-delà de l’analyse des difficultés rencontrées par les professionnels durant la période, cette seconde enquête a pour finalité de tester un ensemble de propositions d’accompagnement de la reprise pour le secteur afin d’agir, de porter des propositions de mesures adaptées et de les présenter aux pouvoirs publics et aux différents acteurs associatifs ou institutionnels du réseau des métiers d’art.

La crise engendrée par le Covid-19 a eu des conséquences brutales pour nos ateliers : salons et marchés annulés, commandes reportées ou annulées, fournisseurs fermés, ateliers-boutiques fermés…

Entièrement mobilisé par cette situation qui entraine l’arrêt total d’activité commerciale et la chute de recette de nos ateliers, Ateliers d’Art de France a décidé de mener une enquête auprès des professionnels de métiers d’art afin de dresser un état des lieux des situations rencontrées par nos entreprises, rendre visible les difficultés et conséquences de la situation, afin d’agir et porter des propositions de mesures adaptées en faveur de notre secteur de métiers d’art.

Une pétition en ligne est venue appuyer ce rapport afin de sensibiliser les pouvoirs publics et que les professionnels métiers d’art soient pris en compté dans les dispositifs d’aides solidaires mis en place les pouvoirs publics : retrouver la pétition

La création d’une branche de métiers d’art est un des enjeux du développement de nos territoires. Le 16 juillet 2018, Ateliers d’Art de France a remis son rapport - intitulé « La branche professionnelle des métiers d‘art, au service d’un secteur d’avenir » - au ministère du Travail ainsi qu’aux députés Philippe Huppé, Gilles le Gendre et Raphaël Gérard, chargés d’une mission sur les métiers d’art « ayant pour objet la formulation de propositions permettant de préserver et de développer en France les métiers d’art et du patrimoine vivant ».

Ce rapport s’articule autour de 2 priorités :

• Une pleine reconnaissance des 281 métiers d’art dans la continuité des lois existantes
• Une structuration du secteur à travers la création d’une branche professionnelle spécifique

Par le biais de cette étude, Ateliers d’Art de France entend représenter et défendre les manufactures d’art, qui, bien qu’elles disposent d’un modèle économique et d’un mode de fonctionnement singuliers, sont exposées comme le reste des spécialistes des métiers d’art à des problèmes de recrutement, d’accompagnement à l’export, etc. Ateliers d’Art de France ambitionne notamment de créer une filière un label « manufacture d’art » et revendique la création d’une filière de formation spécifique et d’une branche professionnelle des métiers d’art.

C’est dans le cadre de ces commissions professionnelles permanentes qu’Ateliers d’Art de France a souhaité initier une importante étude économique sur les ateliers d’art installés en France. Elle intervient après la publication, en novembre 2015, d’une première étude sur l’économie des ateliers d’art exerçant sur le marché du patrimoine. Il a été décidé ensuite de mener une étude de grande ampleur sur l’ensemble des ateliers d’art. 

 Cette étude a pour objectif de servir de base pour porter les revendications des métiers d’art en matière de règles fiscales et sociales auprès des pouvoirs publics et les résultats permettront de structurer et de pérenniser les actions en faveur du secteur.

Dans le cadre de la Commission Professionnelle Solidarité, Ateliers d’Art de France a souhaité réaliser une étude sur la protection sociale des professionnels des métiers d’art. Cette étude a plusieurs objectifs :

• réaliser un état des lieux de la protection sociale ;
• définir les attentes et les besoins des professionnels des métiers d’art ;
• mesurer les connaissances des acteurs du secteur.

L’objectif est de présenter les distorsions que connaissent les métiers d’art :

• D’un point de vue social (cotisations sociales)
• D’un point de vue fiscal (impôts et taxes)

Ateliers d’Art de France a réalisé une enquête du 20 juillet au 8 septembre 2015 auprès de 359 chefs d’entreprises et dirigeants d’ateliers d’art.

L’objectif de cette étude est de faire émerger le secteur du patrimoine bâti et non bâti, d’identifier le périmètre des entreprises concernées, d’appréhender leur poids économique, de connaître l’évolution du marché et les freins auxquels elles sont confrontées.

Ces enseignements constituent une base solide, jusqu’ici manquante, pour porter auprès des pouvoirs publics des propositions concrètes reflétant au plus près les besoins exprimés par les professionnels de ce secteur en pleine structuration.

Ce colloque initie une action en faveur de la reconnaissance du statut des professionnels des métiers d'art. C'est dans cette perspective que peintres, sculpteurs, céramistes, bijoutiers, membres d’Ateliers d’Art de France et de La Maison des Artistes ont évoqué leurs traits communs tout en se reconnaissant au travers de thèmes récurrents : l’engagement vital, le rapport du créateur à la matière, le quotidien de l’artiste et de l’artisan d’art, ou encore la dimension politique de l’acte de création.

Pour demander le rapport de ce colloque, écrire à institutionnel@ateliersdart.com