Il y eut tout d’abord des jeux et des coffrets en bois.
Puis l’abandon de la fonction utilitaire pour la recherche de volumes aux lignes douces, épurées dans des bois exotiques durs précieux.
La sensualité des lignes courbes appelle la caresse : l’accent est porté sur la perception tactile.
Ma démarche est une recherche en taille directe de formes primaires, originelles, hors temps, qui possèdent leur vie propre : les contours, plis et replis surgissent du fil du bois, imposent leur énergie, absorbent et renvoient la lumière (formes productives).
Le polissage permettra de passer de l’austérité du dépouillement à la pureté irradiante : la matière devient lumière (éclatement des contours).
Dans les formes aquatiques, la duplicité des courbes et des arêtes permet « le mouvement figé » : les formes immobiles mais vivantes suggèrent le mouvement oscillatoire, le vol aquatique.
Faire naître l’émotion de la simplicité.