Cela fait déjà trois ans que j'ai renouvelé complètement mon approche artistique à travers la sculpture animalière.
M'accordant une certaine liberté dans la représentation des animaux, je préfère avant tout me concentrer sur les effets de texture (par exemple les émaux restituent la peau grumeleuse du crapaud tandis que la fourrure des lièvres est évoquée par le biais d’empreintes dans le grès), sur les postures et le mouvement.
L’observation de l’animal dans son environnement (in situ ou sur vidéos) et les études préparatoires sur la morphologie et l’anatomie sont prépondérantes car elles me permettent alors d’avoir le geste le plus spontané possible au moment du modelage de mon sujet.