Horloger et fils d’horloger, je m’inscris dans une histoire familiale dont le levier principal a été la passation d’un savoir-faire. Le métier de restaurateur de pendules ne s’apprend quasiment pas dans les écoles aujourd’hui en France, mais s’acquiers avec le temps - toujours lui - jour après jour, pendule après pendule.
Dans le domaine de la pendulerie, chaque conception est unique ; chaque rouage est calculé et fait pour une mécanique bien précise et un mouvement choisi. Il n’existe aucune pièce de rechange et tous les rouages sont singuliers.
Les matériaux que je travaille sont l’acier et le laiton.
Redessiner, découper, limer, tourner, bouchonner, remonter… tant d’opérations qui rythment mon travail, jusqu’au remontage de la pendule, son observation, l’écoute de son tintement… et cela jusqu’au parfait, lorsque la pendule est calée et que la mise d’échappement est parfaite.